Biographies des personnages
(notez que l’auteur a retiré ici certaines informations des biographies exhaustives qu’il avait écrites pour chacun des personnages principaux pour éviter de trop vous en dire et de nuire au plaisir de votre lecture des romans. Il faut bien vous garder les plus belles surprises et les révélations les plus surprenantes, non ?)
Milos Menzel
Fils biologique de Vlad Dracula et de Elena Mankiewicz, une comédienne américaine qui s’est suicidée quelques semaines après avoir abandonné son bébé dans un orphelinat roumain, Milos Menzel a été adopté à l’âge de trois mois par Vaclav Menzel et sa femme Grazia, un couple de convertis catholiques résidants de Melnik en République tchèque, non loin de Prague. Un couple très amoureux et très à l’aise financièrement (monsieur Menzel gère la lucrative entreprise de pompes funèbres dont il a hérité de son père), monsieur et madame Menzel n’ont jamais révélé à Milos qu’il a été adopté. Il est très attaché à ses parents adoptifs, les aime beaucoup et apprécie tout ce qu’ils lui ont donné pour qu’il se développe et explore la vie et ses passions. Enfant doué pour tout ce qui était académique, scientifique, artistique ou sportif, Milos a sauté des années scolaires à trois reprises. Il y a deux ans, lorsqu’il avait 15 ans, il a réalisé un court-métrage de fiction qui a fait le tour des festivals de cinéma et qui lui a valu une bourse d’études au prestigieux New York Film Academy où il a entrepris des études en cinéma, sa plus grande passion. Il rêve d’être le prochain Truffaut, Rohmer ou Allen. Grand, élégant, sexy, charismatique et très sûr de lui, Milos est un aimant pour les femmes, un être qui transpire la sensualité, la sexualité pure. Il peut aussi être un véritable caméléon, paraître beaucoup plus vieux que son âge… ou plus jeune, selon les besoins. Évidemment très brillant, il sait user de ses charmes sans dégager une prétention qui pourrait s’avérer repoussante. Impatient, ambitieux et prêt à tout pour arriver à ses fins, il a aussi une vilaine habitude (est-elle si vilaine que ça ?) de vouloir être aimé de tout le monde, de vouloir plaire à tout prix… et en toutes circonstances. Au début de l’histoire, Milos a 17 ans. Il habite un appartement de la 37e Rue de New York qu’il partage avec son colocataire Matthew Lombard, un homosexuel assumé et généralement heureux qui étudie aussi à l’Academy. Milos fréquente Cassandra Miller, une new-yorkaise qu’il a rencontrée dans une salle de montage à l’école, Océane Limoges, une jeune Française qu’il a rencontrée dans un bar de New York et Zoya Kovalevskaïa, une gymnaste soviétique qui travaille dans un café de la 7e avenue à Manhattan. Milos parle 7 langues : anglais, français, tchèque, espagnol, roumain, italien et allemand. Il réussit sans problème à entrer dans les bars new-yorkais, à séduire des femmes qui ont deux fois son âge, à se décrocher des emplois à temps partiel pour payer ses petites dépenses et arrondir ses fins de mois. D’ailleurs, il travaille depuis peu comme ouvreur au complexe Chelsea Cinemas là où sont présentés les spectacles / projections du fameux Rocky Horror Picture Show. Il adore vivre la nuit et prendre des risques. Il accorde beaucoup d’attention à son apparence, se passionne pour le soccer et la victoire. Pour Milos, la fin justifie (presque toujours) les moyens.
Elizabeth Gurney
Fille biologique de Vlad Dracula et de Lucy Clayton, une fleuriste londonienne morte de complications reliées au diabète de grossesse, Elizabeth Gurney a toujours cru qu’elle était adoptée parce qu’elle ne se trouve aucune ressemblance physique ou psychologique avec ses parents adoptifs, Patrick Gurney et Molly O’Neil, un comptable agréé et une gynécologue de Killester, dans la banlieue de Dublin en Irlande. Pourtant, Patrick et Molly ont toujours prétendu dur comme fer qu’ils étaient ses « vrais parents ». Elle a un grand frère, Michael, qui a maintenant 20 ans et qui étudie en théologie à Dublin. La petite sœur a donc toujours fait du sport avec les copains de son frère et a sali et déchiré bon nombre de robes au grand dam de Molly qui, finalement, était secrètement très heureuse d’avoir une fille à habiller comme une poupée et à élever comme une princesse. Éventuellement, maman a renoncé à ce rêve et a permis à Elizabeth de continuer à s’amuser «comme un garçon» et suivre son grand frère partout. Elizabeth, du haut de ses 15 ans, fréquente une «école de filles» à Killester, St. Mary’s Secondary School où elle exaspère ses enseignants et déplace beaucoup d’air. Jeune femme prompte et parfois agressive, directe et souvent tranchante, entreprenante, sincère, généreuse, sensible (bien qu’elle tente de le cacher désespérément), Elizabeth a terriblement peur du rejet et combat cette peur en rejetant elle-même les gens qui l’approchent. Physiquement, elle est grande et est «faite forte» (elle n’a pas une ossature délicate). Elizabeth est une fonceuse, déterminée, qui vivrait la nuit et dormirait le jour. Elle a des talents en peinture et est très habile de ses mains. Elle ne sait pas nager, mais rêve de voler. Au début de l’histoire, elle se prépare à fuir par la fenêtre de sa chambre pour aller rejoindre Rick qui l’amène à un show rock hommage à The Clash présenté dans un bar de Dublin. Elle ne sait pas s’il s’agit d’une sortie clandestine de quelques heures ou une fugue définitive… mais Rick lui a garanti qu’elle pourrait rentrer sans problème même si elle est mineure parce qu’il connaît le portier, son cousin. Elizabeth n’aura qu’à porter un pull moulant et décolleté et le tour sera joué… Cependant, Elizabeth ne se rendra jamais au spectacle. Elle a rendez-vous avec ses racines familiales. Elizabeth aime le noir, les films d’horreur, les histoires de vampires, la vie nocturne, les chauves-souris, les loups… sans jamais vraiment avoir compris pourquoi ! Sa meilleure amie est Samantha Rollins.
Sarah Duvall
Fille biologique de Vlad Dracula et de Rika Yoshioka, Sarah Duvall a été adoptée à l’âge de trois ans par un couple résidant dans le Vieux Québec, au Canada, David Duvall, directeur adjoint de St. Patrick’s High School à Québec et Lyne Lachance, enseignante en français au Petit Séminaire de Québec où Sarah vient de faire son entrée en première secondaire. Belle à couper le souffle, Sarah a des traits japonais qui ne font pas de doute sur son adoption. Ces cheveux noirs droits et soyeux, ces yeux bridés, brillants et perçants, ce corps menu, élancé et naturellement élégant et féminin pourraient laisser croire que Sarah est une chatte de concours réincarnée dans un corps humain ! Elle sait donc depuis qu’elle est toute petite que David et Lyne ne sont pas ses parents biologiques. Ce qu’elle ne sait pas (et ce que ses parents adoptifs ignorent aussi), c’est la vérité entourant la mort de sa mère biologique. Sarah et le couple Duvall ont toujours cru que la mère biologique de Sarah était une pauvre fille mère japonaise qui avait été forcée d’abandonner son enfant. La réalité est tout autre. Sarah a toujours été très heureuse avec ses parents adoptifs qui l’ont aimée et l’aiment encore sans compromis. Bien que ses parents aient toujours tenté de garder Sarah branchée sur ses origines japonaises, elle est tout à fait nord-américaine dans l’âme et dans le cœur. Dès les premières semaines au Petit Séminaire, elle s’est éprise de Simon Pelletier qui n’est pas indifférent à ses charmes lui non plus. Vive de corps et d’esprit, intelligente, pétillante, sympathique, douce, romantique, généreuse, optimiste, sportive et créative sont autant de qualités qui lui collent à la peau. Sarah est aussi une jeune fille généralement docile qui n’a aucun problème à se conformer aux règlements de l’école ou à l’uniforme imposé aux étudiants. Elle est disciplinée, travaillante et pousse parfois même la performance à outrance ce qui lui cause un stress inutile qu’elle se met elle-même sur les épaules. Ses parents, des gens modérés et équilibrés, tentent de lui faire comprendre qu’ils l’aimeront toujours, que les échecs arrivent parfois, qu’il faut travailler fort sans se rendre malade… mais Sarah a les défauts de ses qualités. Elle est têtue comme une mule. Sarah adore les films d’horreur (ceux qui lui font vraiment peur autant que ceux qui la font rire) et caresse le rêve de devenir comédienne pour pouvoir extérioriser son côté sombre, son côté noir, celui qu’elle ne montre à personne, tant par pudeur que par timidité. Il n’y a que sa meilleure amie Jolane Mercier qui connaît ce côté de sa personnalité. Au début de l’histoire, Sarah s’inquiète de l’avenir de sa grand-mère maternelle, Louise, qui a subi un ACV et qui est prise à l’hôpital alors qu’elle devrait recevoir de la physiothérapie dans un centre de réhabilitation. Lyne est exaspérée et aimerait trouver l’argent qui lui permettrait de garder sa mère avec elle. Préoccupée, Sarah part pour l’école en pensant à Simon qui souhaite qu’elle l’accompagne au bal costumé d’Halloween qui se tiendra à l’école dans deux semaines. Le message de Simon efface temporairement la tristesse qui envahit son cœur lorsqu’elle pense à Mamie Loulou, mais la promesse d’un gros héritage laissé par son père biologique dont elle ignore tout lui fera tout oublier.